Uber étend indéfiniment l’obligation de port du masque durant les trajets

Paul Malo

Aux Etats-Unis comme au Canada, chauffeurs et passagers doivent désormais porter un masque lors d’un trajet via Uber.

Le port du masque à l'avant comme à l'arrière
Alors que l’épidémie de Covid-19 semble sous contrôle en France, c’est loin d’être le cas outre-Atlantique, avec un nombre record de nouveaux cas. C’est dans ce contexte qu’Uber, le géant mondial de la mise en relation entre chauffeurs et passagers, vient d’annoncer l’extension de sa règle « No mask, no ride » (pas de masque, pas de course).

Jusque-là, c’était uniquement durant le mois de juin que la société avait imposé, aux Etats-Unis et au Canada, le port du masque à bord tant pour le chauffeur que pour les passagers. « Etendre notre politique « No Mask, No Ride » est la bonne chose à faire, a annoncé la société dans un communiqué. « Nous voulons envoyer un message clair à tous ceux qui utilisent Uber : nous avons tous un rôle à jouer pour que chacun soit sauf. »
 

Chauffeurs et passagers mis à contribution
Uber vient justement de diffuser une nouvelle campagne, notamment sur YouTube, autour de ce principe « No mask. No ride ». En mai dernier, la société avait innové en intégrant à son application une technologie de selfie à même de détecter si le chauffeur portait un masque avant de démarrer une course. Un système de détection d’ores et déjà utilisé par plus d’un million de conducteurs, pour effectuer plus de 100 millions de courses en portant un masque, explique la société.

Les passagers peuvent aussi recevoir des notifications leur rappelant de mettre leur masque avant que leur chauffeur Uber n’arrive. De même si celui-ci ne porte pas de masque, les passagers ayant commandé le trajet peuvent le signaler et annuler le trajet sans aucune pénalité. En sus de devoir porter un masque, il pourra être demandé aux passagers, dans certaines villes des Etats-Unis, de désinfecter le siège arrière à la fin d’une course.