Le groupe PSA, qui a entamé le processus de fusion avec Fiat Chrysler, a connu une mauvaise année 2019 sur le plan des ventes. Le constructeur automobile a annoncé par le biais d'un communiqué qu'il avait écoulé 3,49 millions de véhicules l'an dernier, un volume en recul sensible de 10% par rapport à l'année précédente. Le groupe aux quatre marques (Peugeot, Citroën, DS, Opel/Vauxhall) accuse une baisse de ses ventes de 2,5% en Europe, son principal marché qui concentre 87% de ses livraisons.

Si les ventes de PSA sont restées stables en France comme au Royaume-Uni, elles sont en baisse en Allemagne (-0,6%). Satisfecit en revanche pour l'Italie et l'Espagne, où les ventes ont légèrement progressé, de respectivement 0,5% et 0,2%. Dans le reste du monde, les performances du constructeur ne sont guère convaincantes : les ventes reculent de 43,7% la zone Moyen-Orient et Afrique, malgré une part de marché qui augmente sur les principaux marchés. 

PSA a ouvert une ligne de production au Maroc en septembre dernier. Dès le milieu de cette année, elle assemblera 200 000 véhicules ce qui permettra de renforcer les positions du groupe. En Amérique latine, c'est la douche froide avec une baisse significative des ventes de 22,5%, avec l'Argentine qui fait office de véritable point noir (-43%). La situation économique dans le pays explique en grande partie cette chute spectaculaire.

Enfin, les ventes en Chine se sont effondrées : -55,4% sur l'ensemble de l'année. Le groupe PSA essuie les pires difficultés depuis des années sur ce qui est devenu le premier marché automobile mondial, mais l'entreprise n'entend pas l'abandonner pour autant. Une nouvelle stratégie réseau et marketing a été mise en place, et surtout le constructeur va lancer de nouveaux modèles : cinq véhicules vont rejoindre le catalogue, PSA espérant qu'ils relanceront les ventes.