Les retards de paiement ont un impact concret sur l’emploi
Olivier Sancerre
Les retards de paiement représentaient, fin avril en France, près de 3,97 milliards d’euros. Ce manque à gagner est particulièrement dommageable pour les TPE et PME : on estime ainsi que les factures qui ne sont pas réglés en temps et en heure sont à l’origine de 25% des faillites de petites entreprises.
Pierre Pelouzet, médiateur national des relations inter-entreprises, tire la sonnette d’alarme dans son premier baromètre trimestriel des retards de paiement de factures des 120 plus grandes entreprises françaises. En France, le délai maximal est de 60 jours après réception de la facture. Or, en moyenne, les grandes entreprises mettent en moyenne 13 jours de plus pour régler leurs fournisseurs et sous-traitants.
« On sait qu'il y a un impact sur l'emploi, sur l'investissement et sur la confiance. Ça bloque l'innovation, c'est un frein à cette économie qui est en train de petit à petit reprendre », explique le médiateur. Les retards de paiement provoque un phénomène de cascade : « Les grandes paient mal les moyennes, qui paient mal les petites, qui paient mal les très petites ».
Ces retards de paiement ont aussi un impact sur l’emploi : 100 000 personnes auraient pu être embauchées si les factures étaient payées en temps et en heure…
« On sait qu'il y a un impact sur l'emploi, sur l'investissement et sur la confiance. Ça bloque l'innovation, c'est un frein à cette économie qui est en train de petit à petit reprendre », explique le médiateur. Les retards de paiement provoque un phénomène de cascade : « Les grandes paient mal les moyennes, qui paient mal les petites, qui paient mal les très petites ».
Ces retards de paiement ont aussi un impact sur l’emploi : 100 000 personnes auraient pu être embauchées si les factures étaient payées en temps et en heure…